Après l'Effort... [Valesco]

❝ Après l'Effort...

Une heure ! Une heure, que l'élève de serpantard était enfermé dans la bibliothèque et qu'elle n'avait strictement aucune envie d'y être. Une heure qu'elle travaillait sur cette potion qu'elle essayer désespérément de se souvenir. C'est pas qu'elle n'aime pas l'art des potions, mais pour reprendre les termes d'un courant de peintre moldu elle a tendance à dire que l'art des potions est un art contemporain, trop abstrait pour elle quoi. C'est certainement de l'humour mal dosé ou de mauvais goût, mais c'est un peu sa marque de fabrique non ? Toujours est-il qu'elle sortie rapidement de la bibliothèque, elle ne prit même pas la peine de ranger les bouquins qu'elle avait pris sur leurs étagères respectifs. Elle n'en pouvait tout simplement plus, elle était au bord de l'implosion. Son cerveaux était déjà en surchauffe et ce n'était que le début de l'année. Elle courait presque dans les couloirs sans savoir où elle ses pas la menait vraiment, sans penser à rien d'autre que la course effrénée à laquelle elle s'adonnait. C'est tout juste si elle ne tombait pas chaque fois qu'elle croisait quelqu'un. Au bout d'un moment, hors d'haleine, elle s'adossa à un mur et se mit à rire. Ne soyez pas surprit, ça lui arrive par fois lorsqu'elle est soit fatiguée, soit hors d'haleine. Elle rit. Et on peut entendre son rire particulier à l'autre bout du couloir. Je dis rire particulier parce que ça ne ressemble à rien de connu. Une espèce de respiration aiguë de plus en plus forte mêlé à un grincement de porte. Soupir. La jeune fille toujours adossé se mit à regarder les passants et les détailler d'un oeil expert. Puis se fut au tour d'une ado plus âgé qu'elle de passer, un gars de la même maison. Elle le reconnu et un sourire illumina son visage. Le jeune fille n'avait plus cour jusqu'au lendemain, peut-être pourrait-ils partir en expédition ensemble... « hé ! Alexandre ! Fini journée ? »	« effort avc un grand E ! » JONEE PADRAIG feat. ALEXANDRE VALESCO
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Jonee & Alex Հ après l'effort...

Une fois le cours de métamorphose terminé, Alexandre plia bagage en jetant pêle-mêle l’intégralité de ses livres dans son sac. Il fallait dire que les subtilités de la métamorphose le laissaient plutôt de marbre et qu’excepté les cours de travaux pratiques consacrés uniquement au maniement de baguette magique et au lancé de sortilèges bien concrets, le Serpentard avait tendance à trouver ça plutôt barbant. La magie était faite pour être appliquée, pour être utilisée dans la vie de tous les jours, pas pour donner naissance à des devoirs interminables et des dissertations ennuyeuses des lois de la métamorphose sur les humains et autres créatures magiques. Non mais franchement. Son bureau dans les dortoirs se résumaient à une pile de parchemins, de parchemins et… oh ! encore des parchemins. Des dizaines de cours parfaitement ennuyeux qu’il lui faudrait apprendre pour les examens de fin d’année. Dont il n’espérait pas grand-chose, autant le dire tout de suite.

Enfin, il n’en était encore qu’au début de l’année, tout n’était pas perdu. Et de toute façon, Alexandre ne se prenait pas trop la tête à ce propos. Il salua le Serdaigle à côté de qui il était assis en métamorphose d’un signe de la main et s’engouffra dans le premier couloir venu, sans aucune idée de là où il pourrait bien aller. Techniquement, il avait des devoirs et il était censé les faire. En pratique… Il lui suffisait de croiser une distraction, une seule, et il dirait adieu aux trente centimètres de parchemin de potion qu’il avait à rendre le Lundi suivant. Son salut vint sous la forme d’un rire bizarre, le plus bizarre qu’il connaisse à vrai dire, et qu’il identifia rapidement comme étant celui d’une camarade vert et argent. Alexandre vit brutalement volte-face, scindant en deux un groupe de minuscules premières années de Gryffondor (être grand possédait bien des avantages, dont celui d’effrayer les plus petits du château… notamment lorsqu’ils se trouvaient être à Gryffondor) et remonta la foule de gens en cherchant la propriétaire du rire. Qui le repéra lui aussi et le héla. « Yop, Jonee ! Ouais j’ai fini. J’ai cru que j’allais mourir après deux heures de métamorphose. Tu te rends compte ? Deux heures ! C’est pas humain d’infliger ça à de pauvres élèves qui n’ont rien demandé. » Il se fraya un dernier passage jusqu’à la jeune fille. « Toi aussi, fini ? Enfin fini… Techniquement je devrais filer à la bibliothèque mais… » Un éclat malicieux passa dans le regard du Serpentard. « Mais il fait encore sacrément beau dehors, hein ? » Sous-entendu possible : dis, tu n’serais pas partante pour aller voir ce qu’on peut fabriquer bien loin de la bibliothèque ou de la salle commune ?

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❝ Après l'Effort...

Jonee rit de voir la nuée de jeune élèves faire place autour d'Alexandre, se marchant presque dessus pour lui laisser la place de passer. Elle se souvenait qu'elle aussi, dans les premières semaines de sa venue à Poudlard en première année, elle avait agis de la même façon. Elle sourit de voir que malgré que certaines choses passent, comme le temps, mais qu'il n'emporte pas tous sur son passage justement. Avant même d'être arrivé à sa hauteur Alexandre le grand lui résuma vite fait sa journée et la jeunne fille pris une mine compatissante, sans trop en faire tout fois. « Yop, Jonee ! Ouais j’ai fini. J’ai cru que j’allais mourir après deux heures de métamorphose. Tu te rends compte ? Deux heures ! C’est pas humain d’infliger ça à de pauvres élèves qui n’ont rien demandé. » Elle-même, un peu plutôt dans la journée avait dû supporter la directrice des Gryffondor. Ce n'est pas qu'elle ne l'aime pas, non. Elle aime ce côté impartial et intransigeant qu'elle peu avoir, mais... elle se tient toujours très droite trop droite, de plus, il est impossible de faire quoi que se soit dans son cour sans attirer l'attention du professeur. C'est un fait connu et reconnu que Minerva, Jonee nomme très souvent ses professeurs par leur prénom dans leurs dos, à la capacité de se métamorphoser en chat, bon. Seulement, la serpentard trouve qu'elle aurait mieux fait de choisir l'aigle, car le vue et l'ouïe du professeur est pour le moins très aiguisé. Sans attendre plus longtemps le Grand, surnom que Jonee a adopté pour parler d'Alexandre dans son journal intime, continua sur sa lancé lorsqu'il arriva devant la jeune fille. « Toi aussi, fini ? Enfin fini… Techniquement je devrais filer à la bibliothèque mais… ». A cette phrase, le sourire de Jonee se figea entre grimace, horrifié qu'elle était de devoir encore chercher quelqu'un pour décompresser après les cour, et espoir, car le "mais" était justement porteur d'espérance. Espérance que la jeune fille voulais voir se réaliser. Elle trépigna intérieurement, mais un cour instant, car Alexandre la délivra très vite de son attente. « Mais il fait encore sacrément beau dehors, hein ? » C'est tout juste si la demoiselle ne criait pas de bonheur. « J'ai crû pendant un moment que tu allais à la bibliothèque. J'ai eut peur, pas que ça m'aurais étonné, mais quand même ! Puis je viens juste d'en sortir j'ai besoin d'aérer mes pauvres petits neurones... » Jonee fit une moue souriante et s'autorisa une expiration marqué qu'elle faisait souvent pour éviter d'avoir recourt à son rire... « Tu veux aller dehors ? ça doit grouillé de gens là-bas, masi pourquoi pas ! » La foule ne désemplissait pas, toujours dans la même direction. Tous allaient vers le parc, mais pas tous n'y arriverais... Jonee chercha depuis combien de temps les escaliers lui avaient fait de farce, mais ne trouva pas et haussa les épaules.	« effort avc un grand E ! » JONEE PADRAIG feat. ALEXANDRE VALESCO
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Jonee & Alex Հ après l'effort...

« J'ai cru pendant un moment que tu allais à la bibliothèque. J'ai eu peur, pas que ça m'aurais étonné, mais quand même ! Puis je viens juste d'en sortir j'ai besoin d'aérer mes pauvres petits neurones... » En fait, Jonee aurait eu raison d’être étonnée : un Alexandre à la bibliothèque n’était pas rare en soit puisqu’il y passait les trois-quarts de son temps quand il souhaitait être tranquille pour s’adonner à sa passion de la lecture. En revanche, un Alexandre à la bibliothèque après les cours pour travailler, voilà qui était bien plus rare. Voire presque impossible à admirer un jour. Mais de toute façon, le vert et argent aussi avait bien besoin d’aérer ses neurones avant que ceux-ci ne se fassent la malle, trop épuisés pour accepter de réfléchir encore un peu. « Tu veux aller dehors ? Ça doit grouiller de gens là-bas, mais pourquoi pas ! » Alexandre haussa les épaules avec un sourire tout en jetant un coup d’œil à la foule qui se précipitait effectivement dehors. « Nous n’avons qu’à faire un détour. On marchera plus mais il n’y aura personne. » Puisqu’ils étaient tous là à se marcher sur les pieds pour sortir les premiers, ils ne pouvaient pas se trouver dans les autres étages, hein. « Viens, on va éviter toute cette foule. » Alexandre quitta le refuge qu’offrait le mur face au troupeau d’élèves et remonta le couloir à contre-sens jusqu’à un autre un peu plus petit et surtout moins rempli. Les escaliers de l’autre côté du château seraient très probablement vides.

Il ne fallut pas beaucoup de temps aux deux vert et argent pour rejoindre lesdits escaliers et ils eurent également le temps d’en descendre un avant que… « Oh merde, j’avais oublié pour ces foutus escaliers… » L’escalier qu’ils étaient en train de monter pour leur fameux détour venait juste de se mettre en branle, comme mué par le désir de les empêcher à tout prix d’atteindre le rez-de-chaussée et la récompense du vaste parc ensoleillé. « Euh, je ne sais pas trop où il va du coup… On y va quand même ? » Quitte à s’occuper, autant explorer les quelques zones encore inconnues du château. Notamment les éventuelles zones non-autorisées comme le bureau du concierge, des salles de classe inconnues ou les salles communes des autres maisons. Alexandre ne s’était pas franchement posé la question avant aujourd’hui mais il n’avait aucune idée de ce à quoi les salles des autres maisons pouvaient bien ressembler. Et il n’avait pas non plus évoqué le sujet avec ses camarades Gryffondors ou Serdaigles.

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