Le dernier cour de la journée était finie depuis peu de temps et déjà de nombreux élèves flânaient dans le parc de l'école, voulant profité du temps encore clément de cet fin d'été. Barnaby faisait partie de ses élèves, il sortait de son cour de botanique et il n'avait pas envie de s'enfermer tout de suite entre les murs du château. Certes son estomac commençait à lui réclamer de la nourriture, mais il pouvait bien attendre un tout petit peu. Il se promenait depuis quelque minute quand il se retrouva soudainement allongé de tout son long dans l'herbe. Il ne savait pas ce qu'il s'était passé, il ne se souvenait pas avoir vu d'obstacle sur son chemin, en même temps il ne regardait que plutôt vaguement devant lui. Il avait légèrement la tête qui lui tournait et donc il lui fallu quelque instant avant de remarquer la demoiselle qui se trouvait assise contre un arbre les jambes allongées devant elle, jambe contre quoi il avait dû s'empêtrer. Il se redressa tranquillement, voulant évité d'accentuer son étourdissement, il se retrouva assis près de l'élève qui l'avait sûrement accidentellement fait tomber. Il la connaissait, il était tombé a quelque reprise sur elle et pour être précis, il lui était carrément tombé dessus la première fois. Il ne l'avait pas vu et lui était rentré dedans, elle lui avait dit que c'était sa faute à lui, il ne l'avait pas contredit, ne faisant pas attention lors des fait, il ne savait pas qui était le coupable. Elle l'avait engueulé leur de leur première rencontre et elle avait tendance à le faire à chacune de leur rencontre, cette fois-ci ne différerait sûrement pas. « Salut, désolé je t'avais pas vu, j'espère que je t'ai pas fait mal. » Dans les fait il s'était sûrement plus fait mal, qu'il ne lui avait fait mal, mais tapé une fille c'est mal et ce même si c'était pas délibéré.

Le parc était désert, outre quelques élèves qui traversaient sans s’arrêter, Cersei était la seule tranquillement installée à l’ombre d’un arbre un livre à la main. Elle avait fini ses cours depuis maintenant une bonne heure et elle avait encore une bonne heure de libre avant d’aller travailler à la bibliothèque. S’il y avait bien une chose que Cersei adorait particulièrement, c’est de lire un bon bouquin au grand air. L’histoire d’amour entre James et Hortense la passionnait, elle la vivait par procuration, elle qui s’interdisait de tomber amoureuse car selon elle ce sentiment n’était que pure invention. Et pourtant, Cersei était une grande romantique, elle ne voulait tout simplement pas se l’avouer. Soudain, elle sentit quelqu’un ou quelque chose butter contre ses jambes. En relevant la tête, elle reconnut – sans surprise – Barnaby Warrington, un étudiant de Poufsouffle qui prenait un malin plaisir à lui foncer dedans à chaque fois qu’ils se croisaient visiblement. « Salut, désolé je t’avais pas vu, j’espère que je t’ai pas fait mal. » Cersei le dévisagea en haussant un sourcil avant de le foudroyer du regard. « Barnaby Warrington, ce qui me fait mal c’est le son de ta voix et ta détestable présence. » Elle poussa un soupire en secouant la tête d’un air profondément désespéré, ou du moins qui se voulait comme tel. « Est-ce une habitude chez toi de me bousculer les trois quarts du temps où tu me croises ? »

Barnaby su rapidement qu'une fois de plus il avait mit la jeune femme de mauvaise humeur, quoi qu'il se demandait presque si c'était son humeur habituel, mais c'était peut-être seulement l'effet qu'il avait sur elle. Certes il l'avait percuté, mais ce n'est pas comme s'il avait fait express et il s'était excusé tout de même. Malgré tout elle le dévisageait un peu comme si sa présence la répugnait. Il écouta attentivement ses paroles et malgré que la situation était plutôt mauvaise il ne pu empêchée de sourire. C'était un léger sourire, mais il était tout de même là.  « Je sais que tu m'adores, n'essaie pas de le nier, mon charme est simplement irrésistible. » Il allait sûrement perdre la tête pour avoir dit ça, mais il ne comprenait pas pourquoi elle agissait ainsi avec lui et il refusait de se prendre la tête à cause de ça. Alors, autant en rigolé un peu et ce même s'il serait le seul a trouvé cela amusant. Néanmoins, ne voulant pas vraiment la mettre plus en colère qu'elle ne l'était déjà, il ne l'a laissa pas parlé, voulant essayer de calmer les choses... si c'était possible.  « Je plaisante et non je ne fais pas exprès de te foncer dessus, je ne t'avais simplement pas vu, j'ai apparemment tendance à avoir la tête ailleurs. » Il avait l'air plus sérieux tout à coup, il n'était pas inquiet de la réaction qu'aurait la serpentard, il n'avait aucun contrôle sur elle, alors a quoi bon s'inquiéter, mais il était conscient que sa réaction serait probablement négative, il la connaissait tout de même un peu. Il ne lui avait pas tout à fait dit la vérité, parfois il lui arrivait de la percuté par exprès, il la trouvait plutôt jolie et il aimait la faire ragé un tout petit peu, mais ça, il ne l'admettrait jamais. Il était peut-être du genre relaxe, mais il n'était certainement pas suicidaire.

A vraie dire, Cersei n’était pas plus contrariée que ça que cet empoté – mais terriblement mignon – de Warrington ai butté une fois de plus contre elle, probablement dû au fait que son esprit était préoccupé par sa lettre d’aveux à la femme de l’homme qui était apparemment son père. Elle se demandait la réaction de celle-ci, l’avait-elle quitté ? Ou bien avait-elle décidé de pardonner le fait qu’il avait une fille cachée ? « Je sais que tu m’adores, n’essaie pas de le nier, mon charme est simplement irrésistible. » Cette réplique la ramena à la réalité et, sans vraiment savoir pourquoi, Cersei se mit à rougir en priant pour que Barnaby n’ait pas remarqué ce détail. Elle s’apprêtait à ouvrir la bouche pour lui lancer une réponse dès plus cinglante, mais il lui coupa l’herbe sous le pied. « Je plaisante et non je ne fais pas exprès de te foncer dessus, je ne t’avais simplement pas vu, j’ai apparemment tendance à avoir la tête ailleurs. » Cersei ne pu s’empêcher de se sentir vexer face à cette remarque, était-elle si inexistante que ça à ses yeux ? Pourtant elle savait qu’elle était jolie. Elle referma son livre d’un coup sec et le foudroya du regard comme s’il avait commis un crime irréparable. « Serais-tu en train de dire que je suis invisible ?! Tout le monde me remarque, je suis Cersei Slughorn abruti ! » Elle prit une grande inspiration pour se calmer et lui balança son livre à la figure. Ne dit-on pas que la meilleure défense, c’est l’attaque ? « Et puis qu’est-ce que tu fais ici de toutes façons ? Tu ne devrais pas être en cours ou bien aller foncer dans une autre fille innocente ? »