(asha) under your spell

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Je m'étais enfin décidé à travailler. Il fallait que je prenne de bonne résolution pour cette dernière année si je voulais avoir mes ASPIC sans grande difficulté. Ainsi pour une fois, je m'étais séparé de mes croquis de dessin et de mes crayons pour aller à la bibliothèque étudier. Jamais je ne m'en serai cru capable, et... je comprenais déjà pourquoi je venais rarement ici : je mourrais d'ennui. Je rêvais de grand air, de calme et de rêves à mettre sur mes croquis. Au lieu de ça, je devais faire un devoir d'astronomie. L'astronomie, sans doute le cours le plus ennuyant après l'histoire de la magie. En repensant à l'histoire de la magie, je grimaçai. Je m'étais fais largement repéré au dernier cours, et en plus après je m'étais pris une certaine honte avec cette fille. J'avais vraiment peur qu'elle me prenne pour un imbécile, d'un côté je ne faisais qu'agir comme un imbécile. Pas étonnant. Je glissais ma plume entre mes doigts avant de la tremper dans de l'encre pour rédiger quelques notes au parchemin. Des fois je me demandais ce que j'écrivais, on aurait dit du chinois. Je soupirai avant de poser mon front contre la table. Je n'avais jamais été excellent en cours, et à présent je puisais vraiment dans mes réserves pour faire ma dernière année. Je rêvais juste de vivre de mes dessins. Je relevais la tête quand je sentis quelqu'un s'installer en face de moi. Je vis alors que c'était une de mes meilleures amis qui me souriait. « Asha à la bibliothèque. » Fis-je en esquissant un sourire au coin. « Tu n'es pas au Quidditch ou au journal ? » J'étais le seul de la bande à ne pas avoir rejoint un club. Je préférais consacrer mon temps libre à dessiner. A croire que j'avais une véritable âme de solitaire par moment. Quoique vu que j'avais croisé Celestina alors que j'étais seul, je me disais que je vais essayer d'être moins seul, car sinon elle me prendrait pour un imbécile sans ami. J'avais baissé les yeux sur mon parchemin, reprenant ma plume pour écrire quelques phrases avant de lever les yeux et de voir que mon amie me souriait toujours comme pour me dire quelque chose. Je fronçais les sourcils. « Pourquoi tu souris comme une parfaite idiote ? » J'arquai un sourcil en la fixant. Je connaissais Asha depuis que l'on était petit, nos parents étaient amis et on s'était ainsi rencontré.

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lana del rey | west coast » eytan & asha.

Des devoirs. Des putains de devoirs. Tu soupires, tu grognes et t'enfonces ta tête dans ton oreiller. La dernière chose que t'as envie de faire, c'est bien de bosser. Tes notes ne sont pas mauvaises, tes professeurs n'ont pas trop de mal à te supporter et tu n'écopes pas de nombreuses heures de colle. Tu n'as rien demandé à personne et pourtant, comme tous les autres élèves, tu écopes d'un parchemin de trente centimètres à rédiger. Tu te lèves de ton lit, contemplant avec amour ton fidèle compagnon, présent depuis ta première année. Tu sors négligemment une clope, profitant du fait que tu sois seule dans ton dortoir et tu ouvres la fenêtre. Tu prends une bouffée de ta cigarette en respirant profondément. Mais qu'as-tu fait à Merlin pour devoir remplir trente centimètres d'un stupide parchemin dans le but d'un stupide cours encadré par un stupide professeur ? C'est dans ces moments-là que tu réalises que tu as bien changé. Néanmoins, ne souhaitant pas méditer sur ce sujet-là, tu finis ta clope en vitesse et sors tu dortoir, attrapant tes affaires au passage. Tu te diriges vers la bibliothèque en maudissant ton professeur. La bibliothèque aurait pu être ta meilleure amie, étant donné ta passion pour la lecture, mais c'était sans compter sur la bibliothécaire. La dite bibliothécaire n'avait jamais pu t'encadrer et, à chaque fois que tu entrais dans son domaine, tu faisais perdre des points à Gryffondor. Ayant un instinct de survie relativement élevé, tu avais donc essayé d'éviter le plus possible cet endroit maudit. Mais bon, qu'on se le dise, ce n'était pas de ta faute ! Si la bibliothécaire avait un balai coincé dans le cul, tu ne pouvais rien faire pour elle. Elle devait être frustrée... Oui, ça devait être ça. Tu pousses à ce moment-là les portes de l'immense salle et, tu aperçois du coin de l'oeil l'un de tes meilleurs amis. Tu t'assois en face de lui et t'attends qu'il réagisse. Parce qu'il va réagir, tu l'connais... « Mmh... C'est si étonnant que ça de me voir ici ? » lui réponds-tu en riant gentiment. « Non, j'ai rempli ma part pour le journal et l'entrainement des Gryffondor n'est pas aujourd'hui. Quant à toi... Tu n'devrais pas être en train de parler à une certaine rousse au lieu de dessiner ? » Jamais tu n'as fait la moindre remarque à Eytan concernant sa passion pour le dessin. Après tout, qui es-tu pour le juger ? C'est ton meilleur, premier et plus vieil ami, et il sait qu'il peut compter sur toi. Ça t'fait sourire, de repenser à vous deux, gamins. « T'insinues quoi, là ? Que j'ai une gueule idiote ? »

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Avouons-le, si on le pouvait on ne viendrait jamais à la bibliothèque. Au meilleur des cas, je viendrai pour emprunter des livres sur les dragons et c'était tout. J'avais un mauvais souvenir de ce lieu : en deuxième année je suis resté enfermer toute une nuit, et j'avouais qu'à présent, je ne raffolais pas de rester seul dans ce lieu. Ainsi, on pouvait marquer d'une croix les dates où j'allais à la bibliothèque et aujourd'hui en faisait parti. Je devais passer mes ASPIC en fin d'année et il fallait bien que je travaille normalement, au moins, pour les avoir. J'essayais de me concentrer sur mon parchemin quand une de mes meilleures amies vint s'installer en face de moi. Je n'avais pas pu m'empêcher de faire une petite réflexion sur sa présence ici. Asha venait rarement ici et si elle venait c'était sans doute car elle n'avait plus le choix, comme moi en somme. J'eus un léger sourire. « Aussi étonnant que l'apparition de lutins dans le château. » Fis-je comme pour souligner le fait qu'elle ne venait quasiment jamais ici, voir jamais tout court. Je lui avais dis qu'elle aurait été mieux au Quidditch ou au journal même que dans ce présent lieu. Elle venait de me rétorquer que moi j'aurai mieux fait d'appeler à une rousse plutôt que de dessiner. Dessiner ? Je baissais mes yeux sur mon parchemin avant de voir que je venais de faire des dessins sans m'en rendre compte. J'avais écris trois centimètres avant de commencer à dessiner. Je n'avais plus qu'à recommencer, le professeur d'astronomie n'accepterait jamais mon devoir s'il y avait des dessins dessus, à moins que cela ne soit des étoiles filantes et encore ! En tout cas je me sentis rougir quand je pensais à Celestina. La dernière fois au parc, j'avais réussi à articuler quelques mots, mais quand j'avais vu qu'elle avait regardé le dessin où elle était dessus j'avais pris la fuite. En gros, c'était peu concluant. « Je n'ai pas envie d'en parler. » Fis-je en grommelant légèrement. Je n'allais quand même pas lui dire que je m'étais ridiculisé devant elle au parc ? Asha me dirait sans doute que j'étais un idiot de me pas avoir saisi l'occasion. Ses leçons de morales, très peu pour moi. Celestina devait me prendre pour un abruti, puis je ne voyais même pas pourquoi elle me parlait, elle était trop bien pour moi. Je n'étais bon qu'à me casser la figure dans les escaliers. Je pris une nouvelle feuille de parchemin pour commencer à recopier le début de mon devoir quand je vis ma meilleure amie qui souriait comme une idiote. Je ris légèrement quand elle me demandait si j'insinuais qu'elle avait une gueule d'idiote. « Oui tu es la plus idiote des idiotes. » Fis-je pour la taquiner. « Je suis le roi des idiots et toi la reine des idiotes. C'est parfait non ? »

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lana del rey | west coast » eytan & asha.

Du plus loin que tu t’en souviennes, il y avait toujours eu Eytan. Lorsque tes parents étaient encore ensembles et que, pour une fois, tout allait bien, le jeune garçon se confiait à toi. Lorsque tes parents s’étaient séparés et que tu avais pleuré, tu avais crié et tu t’étais brisée, le futur Poufsouffle se trouvait à tes côtés. Lorsque ton père avait épousé la pétasse et que ta demi-sœur avait fait son apparition, le brun t’avait empêché de les tuer et t’avait réconfortée. Lorsque ton propre père avait semblé te considérer comme un monstre, Eytan t’avait rassurée en te disant – en te promettant, même – que ce n’était pas vrai. Tu l’connaissais depuis que t’étais gamine. Et il s’était trouvé que lui aussi était un sorcier, d’ailleurs. Tout comme ses parents, amis avec les tiens depuis bien longtemps. Ça t’avait fait du bien, de savoir que tu n’étais pas seule. Quand tu avais enfin osé lui en parler, quelques jours avant ta rentrée à Poudlard et tu lui avais juré que tu n’étais pas folle, il avait juste ri puis t’avait pris dans ses bras. Parce que ton Eytan aussi était un sorcier. Ça t’avait choqué, au début, mais au final, c’était sûrement le plus beau miracle que la Terre n’ait jamais fait. Si tu n’as jamais été seule, c’est d’abord grâce à lui. Tu as toujours eu un meilleur ami, ici. Lui. Bien sûr, après, il y a eu Remy, Jules et Pablo qui ont pris une place importante dans ta vie. Chacun avait un lien différent avec toi. Et Eytan… Bah Eytan, c’était le premier. Ton tout premier ami. Et tu savais que jamais tu ne pourrais l’abandonner. « Tu sais que c’est pas une si mauvaise idée que ça ? Je veux dire, envoyer des lutins dans la salle commune des Serpentard, c’est pas con du tout ! » Tu ricanes en haussant un sourcil. Sans le vouloir, le brun vient de te donner une idée absolument géniale. Faudra que t’en parles à Madge, elle sera tentée, tu la connais. Enfin, d’abord, faudra que tu trouves le moyen d'introduire des lutins dans ce château. Admettons-le, ce n'est pas la chose la plus facile du monde à faire. Mais avec l'aide de quelques uns de tes amis, cela doit être facilement faisable. Pensive, tu ne vis pas la phrase suivante arriver. Et elle te fit mal. S'il ne pouvait plus se confier à toi alors avec qui allait-il le faire ? « Ey... Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » dis-tu en ignorant sa remarque, pourtant implantée dans tes veines. « C'bien pour ça que tu me supportes, hein. T'es aussi con que moi ! » Tu ponctues cette phrase d'un rire enfantin, cherchant à cacher ta gêne.

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Je ne sais pas pourquoi j'avais fais une comparaison avec des lutins. Je trouvais ces bestioles particulièrement marrante et je trouvais cela fort dommage que l'on n'en voyait pas plus que ça. C'est alors qu'Asha me disait que cela lui donnait l'idée d'en mettre dans la salle commune des Serpentard. Je ne pus m'empêcher de rire légèrement. Car oui, même si les verts et argentés clamaient haut et fort qu'ils n'avaient peur de rien, ils paraitraient qu'ils ne faisaient pas les malins au cours de soin aux créatures magiques. Alors, si on mettait des lutins dans leur salle commune cela serait sans doute hilarant. « Oh ne me tente pas. Tu sais que je n'aime pas les Serpentard et les voir paniqués, ne serait-ce qu'un petit peu, me ferait mourir de rire. » Rien qu'à l'image que j'avais en tête, je riais. Ce pendant, mon rire s'arrêta rapidement quand elle me disait que je devrais parler à une rousse au lieu de dessiner. Je lui avais parlé, et je pensais que je m'étais fais afficher comme un imbécile, quoiqu'elle avait dit que j'étais intéressant et elle m'avait beaucoup souri. Voyant que je m'étais renfermé, ma meilleure amie me demandait ce qui s'était passé. « Je l'ai rencontré au parc, mes dessins s'étaient envolés, elles les as ramassé. Puis, elle a vu le dessin que j'avais fais d'elle. Le pire moment de ma vie. Elle a dit que c'était magnifique, elle m'a même proposé de rejoindre votre club e journal. Chose que j'ai refusé. Après elle a failli tomber, j'ai voulu la rattraper, on est tombé tout les deux. A un moment donné j'ai même voulu l'embrasser mais je me suis relevé pour partir loin, très loin. Elle m'a pris la main pour m'en empêcher, elle me suivait partout, ça m'a mis à l'aise. Au final j'ai été un peu cassant et je suis parti. » Je lui avais fais un résumé en quelques minutes, parlant tout de même assez vite, je fixai alors les yeux de Asha. « Je l'aime. Elle me plaisait, mais je crois que je suis tombé amoureux en quelques secondes. Son rire. Ses yeux, et sa façon d'être si gentille avec moi. Elle m'a dit que j'étais intéressant et moi... je suis parti, j'ai paniqué. » Fis-je en laissant mes crayons tombés sur la table. « Mais... J'ai eu une idée. » Oui, j'avais bien eu une idée, pour voir si j'avais mes chances, peut-être mais encore faudrait-il que j'arrive à mettre ce plan à jour. « Je n'ai pas envie de la voir avec quelqu'un d'autre, je m'en voudrai toute ma vie. Du coup, j'ai prévu de lui offrir le dessin, mais par hibou et je guetterai sa réaction. Si ça lui plait, j'aurai peut-être une chance qui sait. » Fis-je en soufflant légèrement. Faudrait bien que je me jette à l'eau à un moment donné. Elle m'avait plu, entièrement. Elle était simple, gentille et en plus elle était patiente avec moi. Il ne fallait donc pas que je laisse passer ma chance. J'avais ri de nouveau à sa dernière réplique. « Ouai il faut croire ! » Je repris mes crayons. « Tu as vu Jules et Remy dernièrement ? De vrais courant d'air ! »

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lana del rey | west coast » eytan & asha.

En imaginant trois poufiasses vertes et argents hurler de terreur parce que des lutins se sont cachés dans leurs draps ainsi que trois cons de la même maison pousser des cris de fillette car d’autres lutins ont envahi leurs douches, tu ne peux de pouffer de rire. Il faut dire que les Serpentard, à quelques exceptions près, tu as vraiment horreur de ça. Tu n’sais pas pourquoi. Surement à cause des clichés Gryffondor-Serpentard qui existent et qui subsistent depuis des siècles. Mais il n’y a pas que ça, il y a autre chose… Tu n’arrives pas à saisir la chose en question. Damn. Tu chercheras plus tard. N’vous détrompez pas, tu n’es pas de ce genre de personnes qui ont tendance à détester des gens parce qu’ils sont moches. Non, les Serpentard ont beau être, pour la plupart, moches, mais ce n’est pas la raison de ta haine. Ce serait du délit de faciès. Et Merlin sait que c’est mal, le délit de faciès. « Tu sais, j’pense qu’on pourrait tenter le coup. Ce serait vraiment drôle et ce n’est pas impossible à faire ! Reste à trouver les lutins, c’est vrai ! Mais ensuite, on envoie un elfe qui transplane avec eux et tout… Enfin, mon projet du moment c’est de repeindre leur salle commune. En rose fluo. Faudrait que j’arrive à m’infiltrer dedans sans me faire choper, d’abord… » Tu réfléchis à voix haute puis ris en observant la tête qu’Eytan tire. La bibliothécaire vous dit de la fermer et tu grommelles à voix basse des insultes la concernant. Elle aussi, un jour, tu t’en occuperas. Alors que tu es occupée à proférer des menaces concernant la gérante des lieux – et, au passage, tu as plein d’idées – Eytan reprend la parole et te raconte sa rencontre avec Celestina. Tu souris doucement et inclines ta tête pour mieux écouter ton meilleur ami. Tu ne te passeras jamais d’entendre ses récits. Mais bon, il a un peu foiré, sur le coup, faut avouer. Si elle lui a pris la main et qu’elle l’a suivi, c’est que la rousse apprécie ton ami. Donc bon, il peut toujours essayer de tenter le coup et de se rapprocher d’elle. « T’aurais du rejoindre le club. Vu comment tu dessines bien, ce serait un grand atout pour nous… » fais-tu remarquer, légèrement à côté de la plaque. Puis, tu te reprends en secouant la tête et adresses à Eytan un sourire qui se veut rassurant. « Eh. C’est ok. Tout est ok. Elle t’a pris la main et elle t’a suivi, c’est qu’elle t’apprécie ! Bon, t’es un peu maladroit mais Celestina l’est aussi, je la connais. Je vous ai aperçu de loin, au parc, en passant. Vous étiez vraiment trèès mignons. » C’était la stricte vérité. Tu ne mentais jamais à Eytan, de toute manière. Déjà que tu n’étais pas très douée pour mentir, lui le remarquait tout de suite. « Oui, c’est pas con comme idée ! » acquiesças-tu en riant. C’est seulement à ce moment-là que tu réalisas ce qu’il avait dit avant… « MON EYTAN EST AMOUREUUUUUX ! » cries-tu, toute heureuse. Un petit Grayson, vous allez vous taire ou je vous vire ! te fais taire. Mais le sourire béat sur tes lèvres ne disparait pas. « Oh, hum, oui. Je vois Remy pratiquement tous les jours. Et, euh, Jules, bah, voilà. » Sujet sensible.

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Je me demandais par moment où l'on pouvait avoir toutes ces idées de farces. On ne s'ennuyait jamais, et avec Asha on avait tout le temps un plein d'idées. Il fallait juste mentionner un quelconque mot pour avoir de suite une idée fantastique de farces. Les cibles c'état souvent les Serpentards. C'était un peu la bête noir de Poudlard, ils se prenaient pour les meilleurs, clamer leur supériorité et du coup on faisait tout pour qu'ils paniquent et qu'ils se sentent inférieurs ne serait-ce qu'à un seul moment. Je me rappellerai toujours le jour où j'étais arrivé et que j'avais prié longuement pour ne pas être envoyé dans cette maison. A croire que l'on m'avait écouté puisque j'étais allez chez les jaunes. J'étais bien content même si ma soeur aurait préféré que je sois à Gryffondor comme elle. Je n'avais pas son courage. Je riais légèrement à ses propositions. « Très bonne question, savoir où trouver des lutins, je pourrais toujours demander à Hagrid, inconsciemment quand j'irai l'aider pour les créatures magiques. Je suis sûr qu'il me le dira sans problème. En rose fluo ?! Je veux bien t'aider ! Ca serait vraiment drôle ! Ils vont faire une syncope en se levant ! » J'éclatai de rire. On essayait d'être discrets mais c'était trop tard, madame Pince venait de nous rappeler à l'ordre, nous disant de nous taire. On essayait de rire discrètement. Elle m'avait alors demandé de lui raconter mes aventures avec Celestina. Enfin, mes aventures... J'essayai déjà de moins bafouiller en sa présence, c'était un très grand effort!Je lui expliquai alors, tout, et je lui dis même que je commençais à tomber amoureux d'elle. Ma meilleure amie me déclara que j'aurai du rejoindre le club et je soupira. « Non. Tu sais très bien que je ne suis pas franchement à l'aise dans les clubs, et puis la voir comme ça, tout le temps, j'aurai bien trop peur de gaffer. » Fis-je doucement avant de reprendre ma plume et de rédiger quelques phrases. Je la lâchais quand elle me confia qu'elle nous avait vu. Ca c'était pas prévu. J'aurai préféré que personne nous voit, car je sentais qu'on se moquerait de moi. Je relevais le regard vers elle. « Tu nous as vu ?! » Fis-je, a moitié le souffle coupé. « Tu ne dis rien aux autres. J'ai ta parole ?! Jules et Remy voudront me pousser à tout prix et j'ai vraiment pas envie de gaffer. » Je soupirai longuement. J'allai reprendre mon devoir quand elle se mit à crier dans la bibliothèque. On allait se faire virer si ça continuait. « Merci de ta discrétion... » Je la regardais en fronçant les sourcils. Madame Pince était arrivée, menaçant ma meilleure amie de la mettre dehors si elle continuait et je ne pus m'empêcher de pouffer de rire quand la vieille dame partie. « Tu vas être bannie à vie si tu continues ma chère amie. » Je lui avais alors demandé si elle voyait nos autres amis, elle disait que Remy elle la voyait tous les jours et je vis son visage se fermer quand elle mentionna Jules. « Tu as un problème avec Jules ? » Fis-je en l'observant.

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Eytan n’aurait jamais dû parler de lutins. Jamais. Maintenant que tu avais une idée de farce en tête, tu ne pouvais plus penser à autre chose. Néanmoins, il y avait toujours ce projet de repeindre leur salle commune. Plus tu y pensais, plus tu te demandais ce qui était le mieux entre le rose fluo et le rouge et or. Les couleurs de Gryffondor peinturlurées dans la salle commune des Serpentard, c’aurait fait jaser et cela t’aurait bien fait rire. Mais il y avait un inconvénient non négligeable : les coupables étaient désignés. Tu ne tenais pas à faire perdre des points à ta maison, en septième année ~~pas du tout~~ responsable que tu étais. « Mais ouaaaaais ! Va demander à Hagrid pour les lutins, c’est trop cool, ça ! Ce type est gentil et un peu (beaucoup) naïf. Donc, ça ne devrait pas être très dur de lui soutirer où se cachent les lutins. Un problème se pose ensuite parce qu’après, à moins de les stupefixier, je ne vois pas comment on va les tenir tranquille… Merci pour le projet de la peinture, je compte sur toi, alors. Et puis, j’en parlerai à Remy. Si tu veux mon avis, elle sera de la partie ! » Les idées fusent dans ta tête au fur et à mesure que tu en parles et tu ris en même temps qu’Eytan. Bien sûr que Remy allait être de la partie. Tu connaissais ta meilleure amie, elle ne te laisserait jamais tomber sur un coup pareil. Tu sors ton sac et le poses sur la table, aplatissant son contenu. Mais le dit contenu ne t’intéresse pas vraiment. Des parchemins et toujours des parchemins. Un livre de potions, une plume et un autre parchemin. Tu étales le tout autour de toi en écoutant Eytan parler. C’est pas tout ça mais tu dois travailler… Enfin, Merlin sait que tu ne vas jamais t’y mettre si ton meilleur ami est en face de toi ! « Je sais, je sais. Mais justement, peut-être qu’à force de la voir, tu vas arrêter de bafouiller. Puis, tu sais, si tu sors avec elle, tu vas souvent être à ses côtés. Et tu n’vas pas devoir gaffer. » Certes, ce n’était peut-être pas la phrase à dire mais Eytan te connaissait et savait que tu étais franche. Et que c’était comme ça. Et qu’il ne pouvait rien y faire. « Oui, je vous ai vus. Et non, je ne vais rien dire. C’est promis, mon chat. » Comme si t’allais t’amuser à gueuler sur les toits qu’Eytan avait adressé la parole à Celestina. Ce n’était pas du tout, mais alors pas du tout ton genre. (Notez l’ironie.) Il te remercia de ta discrétion. C’est qu’il maniait l’ironie, le petit Eytan, n’allez pas croire ! « Qu’elle me bannisse, alors. » soupires-tu. C’est bien le cadet de tes soucis. Il ne te reste qu’une année à tirer à Poudlard et tu peux très bien t’en sortir sans la bibliothèque. T’as des amis Serdaigle et t’as Pablo. Ta survie est assurée ! Et puis d’un coup, paf ! La question qui tue. Jules. « Aucun problème, pourquoi ? » mens-tu. T’as réussi pour une fois à mentir plutôt bien, Asha. Mais tu n’es pas au clair avec tes propres idées donc tu ne mens pas vraiment… Non ?

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JJe ne sais pas d'où m'était venu l'idée d'aller demander à Hagrid des renseignements sur les lutins, mais à croire que cela enjouait Asha. Je n'aimais pas forcément manipuler les personnes, mais à force d'avoir parler de mettre des lutins dans la salle commune des Serpentard, j'avais vraiment envie de le faire. Puis je pourrais toujours jouer de mon petit air innocent : je ne vois pas de quoi vous parlez, je n'ai fais que demandé où on pouvait trouver des lutins, je n'ai rien à voir avec cette histoire. Après tout je n'étais pas celui qui allait toujours en heure de retenue pour des bêtises, donc je pouvais bien jouer le jeu. Ce n'était pas tout d'avoir les bestioles, mais il fallait aussi les faire tenir en place pendant qu'on les mettrait dans la salle commune. « On a bien appris le sort Stupefix en seconde année, je ne vois pas le problème pour qu'ils soient tranquilles. » Je réfléchissais un instant, oui je ne voyais pas trop le problème. « Pour la peinture, pas de problème ! » Fis-je avec un sourire. Ce serait amusant après tout. Dommage que l'on ne verrait pas la tête des Serpentards au réveil. Car si on restait on se ferait surement choppé et là on aurait sans doute la pire punition que l'on aurait jamais eu. Je détestais les Serpentard. Ils m'exaspéraient avec leurs airs de monsieur et miss parfaites. Regardez comme nous sommes beaux, regardez comme nous sommes fabuleux et intelligents... Mouai en attendant, ils étaient quand même stupides. Je lui avais alors confié ce que je ressentais pour Celestina, et elle me fit un peu la morale. Comme quoi je ne devrai pas gaffer à la suite des événements. Merci. Je ne paniquais pas du tout maintenant. J'étais très maladroit de nature mais si on me disait quelque chose comme ça, j'allais encore l'être plus. « Tu ne me mets pas du tout la pression... » Fis-je avec une grimace sur le visage. Puis de toute manière on en était pas encore à ce stade. Ouai parce que je savais toujours pas quand je lui dirais ce que j'avais sur le coeur. Ce n'était pas demain la veille. Je n'allais pas aller la voir au petit-déjeuner en lui disant : saluuut, tu ne voudrais pas qu'on sorte ensemble ? C'était le pancake en pleine tronche assuré. Elle me disait qu'elle ne dirait rien, que c'était même promis. Bizarrement je n'y croyais pas du tout. Tout simplement car Asha n'arrivait pas à tenir sa langue. Je la regardais en fronçant les sourcils. « Je suis sérieux : ni à Remy, ni à Jules, ni à Pablo. Parce que sinon je vais les avoir sur le dos en mode interrogatoire, constant. » Madame Pince était arrivée entre temps pour sommer Asha de se taire. Cela m'avait fait légèrement rire. Asha s'était renfermée comme une huître quand j'avais mentionné le nom de Jules. Etrange, étrange. En tout cas je voyais bien qu'elle mentait. Cela se voyait comme le nez au milieu de la figure ! « Tu n'as jamais su mentir. Donc soit tu craches le morceau, soit je te drogue au Veritaserum. » Je la regardais, posant mon menton au creux de ma paume de main.

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« Aaaah, Stupefix… Que de souvenirs ! » lâches-tu d’une voix faussement nostalgique, comme si tu étais soudainement frappée par des souvenirs tumultueux. Ce qui n’était, qu’on se le dise, pas du tout le cas. Non, les souvenirs tumultueux ne remontent pas à la surface. Tu te remémores seulement ta deuxième année, tout sauf tumultueuse, une des meilleures de ta vie. Tu t’souviens de la rencontre avec Pablo, de la petite main de Remy dans la sienne, te déclarant que tu étais sa meilleure amie. Tu t’souviens du sourire que tu avais adressé à Eytan lorsque la bande s’était formée et que tu lui avais chuchoté qu’il serait toujours le premier, c’est promis, mais que maintenant vous étiez ensemble. Tu t’souviens de Jules, qui fait tomber ses livres, de toi qui l’aide, et de Jules qui rejoint la bande. Tu t’souviens de ton père, qui te sourit, qui croit que tu pars en internant. De ton père qui t’aime et qui ne te considère pas comme un monstre. Tu t’souviens de ton frère qui rentre dans la Grande Salle, qui t’adresse un sourire inquiet et qui est finalement réparti chez les lions. Du sourire sur le visage de Silas lorsqu’il vient s’asseoir à côté de toi… Finalement, ta deuxième année te manque un peu. Tu secoues la tête, comme pour chasser ces pensées. « Je compte sur toi, alors ! » dis-tu en riant doucement – faudrait pas alerter Pince une deuxième fois, tu tiens à ta vie. Pour s’introduire chez les Serpentard et repeindre leur salle commune, tu avais déjà ton idée. Déjà, il fallait le faire lorsqu’ils n’étaient pas réunis dedans. Deux options se présentaient à toi : la nuit ou lors d’un match de Quidditch. Ensuite, il fallait choper le mot de passe pour s’y introduire. Pour cela, tu pensais sérieusement à mettre sous Veritaserum un des verts et argents. Ou alors, fallait terminer dans le lit de l’un d’entre eux après une soirée un peu arrosée, se lever aux aurores et… Mais oui ! C’était ça ! Il fallait le faire après une soirée. Ton plan parfaitement dessiné dans ta tête, un rictus sournois se dessine sur tes lèvres. Tu l’enlèves aussitôt. C’est pas sexy, les rictus sournois. « Si je te dis que je ne le dirai à personne, c’est que je ne le dirai à personne… Par le string léopard de Serpentard, mais c’est que tu penses vraiment que je ne vais pas tenir ma langue ! » déduis-tu quelques secondes plus tard. Vexée, tu lèves les yeux au ciel. Tu sais garder les secrets, t’es pas aussi conne que ça. Puis, tu ne vois pas pourquoi il ne veut pas le dire à Remy, Pablo et Jules. Vous êtes censés être meilleurs amis, tout de même. Et en tant que bon meilleur ami, Eytan détecte le mensonge. Tu te renfermes. « Vas me droguer au Veritaserum, alors, ce sera plus concluant… » Tu attends, observes sa réaction, détectes où est Pince, juges qu’elle est assez loin et éclates de rire. « Je déconne, il n’y a rien, mon chat. C’est mon meilleur ami, voilà tout. » Tu te lèves et part chercher un bouquin. C’pas que mais il faut que tu travailles !

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Les premiers cours de sortilèges que l'on avait eu en première et en deuxième années étaient mémorables. Combien de fois on ne s'était pas trompé ?! Des explosions un peu partout. Aujourd'hui quand je passais devant la salle du professeur Flitwick je ne pouvais m'empêcher d'avoir un sourire nostalgique quand j'entendais quelques explosions. Des premières années. Bref, j'étais tout à fait partant à l'idée de peindre en rose fluo la salle commune des Serpentards. Je n'étais pas du genre à détester les gens facilement, mais eux, ils étaient clairement pour la plupart insupportable. Ils voulaient toujours montrer qu'ils étaient les meilleurs. J'allais bien rire en voyant la tête qu'ils feraient quand ils se réveilleraient et qu'ils verraient que tout était devenu rose. « Eh ! Tu sais quoi ? On devrait aussi changer la décoration de leur mobilier, et tout mettre avec des froufrous et de la dentelle. » fis-je en riant. Au moins ça irait bien avec la nouvelle couleur des murs ! Je ne savais pas où l'on arrivait à avoir toutes ces idées mais au moins, on pouvait le dire : on faisait travailler notre créativité. La conversation était allée à un moment donné sur Celestina. Asha m'avait confié qu'elle nous avait vu au parc, et que Celestina envoyait des signes comme quoi il n'y aurait pas de mal à ce qu'elle soit ma petite amie. Vraiment ? Pourtant on s'était peu parlé, mais c'était vrai qu'à ses côtés je me sentais calme et apaisé... Je ne savais pas trop quoi en penser, mais oui, j'essaierai de faire des efforts, sinon un jour j'allais le regretter. Je lui fis promettre de ne rien dire à personne pas même à Remy, Jules ou Pablo. Je ne voulais pas avoir tout le monde sur mon dos. C'était déjà assez dur de combattre sa timidité, si on me forçait la main je partirai en courant et on ne me reverrait plus jamais. « Oh désolé... Mais bon je sais que des fois tu es tenté de parler. » Fis-je avec une moue affreusement désolée comme quand je la faisais étant enfant. On se connaissait très bien, trop bien même. « Depuis quand les Serpentard portent-ils des strings léopards ? » Fis-je avec un sourire au coin des lèvres. C'était assez drôle comme image et ça cassait totalement leur air effronté. J'avais bien vu qu'elle s'était renfermée quand on avait parlé de Jules. Cela avait piqué ma curiosité. Je l'avais menacé de lui faire boire du Veritaserum si elle ne me disait pas de quoi ça relevait. A croire que ma menace n'avait pas marché, elle était partie, riant légèrement, pour chercher des livres. Mouai, je n'étais pas convaincu du tout de sa réponse. Il y avait vraiment anguille sous roche.

made by pandora.

down on the west coast, they love their movies,
their golden gods, and rock and roll groupies,
and you've got the music, you've got the music in you, don't you ?
☆☆☆
lana del rey | west coast » eytan & asha.

« Des froufrous et de la dentelle ? » Tu bascules ta tête en arrière en t’esclaffant. Après, on dit que c’est toi qui va chercher des idées farfelues (tu tiens quand même à préciser avant toute chose que d’abord, ensorceler une deuxième année de Serpentard pour qu’elle aille chanter du Edith Piaf à Rogue, ce n’était PAS farfelu) mais Eytan est quand même très fort à ce jeu-là. « Mmh, mais dis-moi, mon chat, ton envie de mettre de la dentelle et des froufrous chez les Serpentard, ça ne cacherait pas quelque chose ? Comme ton envie de voir des froufrous et de la dentelle chez les Poufsouffle, peut-être ? » Tu arques un sourcil, faussement intriguée. La tête qu’il tire la seconde suivante te fait sourire. Te grattant machinalement le creux du coude, tu étouffes un bâillement. Tu devrais travailler, tu le sais. Tout comme tu sais que si tu continues de parler avec ton meilleur ami tu ne t’y mettras jamais. C’est une situation compliquée qui s’impose à toi. Tu as des devoirs notés à faire et tu sais que tu te dois de les faire : on est en Septembre et si tu commences dès maintenant à arrêter de bosser, t’es dans la merde pour tes ASPICs. Mais d’un autre côté, tu as vraiment envie de rester là à parler avec Eytan. Secouant la tête, tu décides que Merlin décidera pour toi. « Je sais bien que parfois je parle, mais je te jure sur tout ce que tu veux que je ne dirai rien. Promis. » Tu lâches un petit sourire à ton meilleur ami. Tu penses ce que tu dis. Tu ne trahis pas des secrets comme ça. Sauf si t’es totalement bourrée mais ça, tu vas éviter de le dire à Eytan. Tu tiens à ta vie, merci bien. Il ponctue sa phrase d’une moue absolument adorable et tu souris béatement. Il sait que lorsqu’il fait cette tête-là, tu ne peux t’empêcher de craquer. Franchement, tu trouves ça injuste. « Depuis la nuit des temps ! » dis-tu d’un ton théâtral en réponse à son interrogation sur les Serpentard. Et leurs strings. En léopard. Tu te lèves, vas chercher un livre et alors que tu en sors un, il te tombe sur le pied droit. Et ce n’était pas un petit livre, non non. C’était un gros livre, un de ceux qui ont du voir le jour en même temps que Merlin et qui semblent contenir plus d’éléments que tous les autres bouquins réunis. Alors forcément, quand ça te tombe sur le pied, ça te fait mal. Et tu gueules, tu jures. Fort. « EH MEEEEERDE ! » Tu retiens un sanglot et enlèves l’objet de ton pied. Tu souffres, Asha. Mais apparemment, Pince n’en a rien à faire. « GRAYSON. Vous. Allez. Sortir. De. Ma. Bibliothèque. Immédiatement. Et que je ne vous revoie plus ! » Elle est flippante, quand même. Tu reviens clopin-clopant à ta table, ramasses tes affaires et murmures un désolé à Eytan. Mais c’est que t’as mal au pied, quand même !

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(asha) under your spell

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