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Ce matin, j'avais eu la bonne surprise en me réveillant de voir que ma tête avait changé. Ou plutôt mes cheveux. Ils étaient passés d'un roux éclatant à blond. En une seule nuit. Je ne sais plus de quoi j'avais rêvé, mais pour que ça puisse me faire changer la couleur de mes cheveux ça devait être prenant. J'avais pu voir la surprise de quelques premières années dans la salle commune en voyant ce changement soudain. Cela m'avait fait rire intérieurement. Mise à part ça, la matinée s'était déroulée normalement. Au moins une fois dans le cours, chaque professeur nous rappelait à quel point notre dernière année à Poudlard était importante. Et surtout à quel point les ASPIC allaient arriver très vite et qu'il fallait nous préparer dès le début, puisque c'était un tout autre niveau que celui des BUSES. Certains stressaient, d'autres n'avaient pas l'air de se préoccuper tellement de ça. On était qu'au début de l'année, on avait encore du temps. C'était sûrement ça qu'ils devaient penser. Et pourtant lorsque je voyais le genre de travail qu'ils commençaient à nous donner, cela se voyait très bien que le niveau était supérieur qu'aux années précédentes. Oui, sans doute que les BUSES à côté c'était vraiment plus facile. Et puis vint l'heure du déjeuner. La pause que la plupart des élèves attendaient avec impatience. C'était aussi le moment où le courrier arrivait. Durant tous les repas, on pouvait voir des dizaines de hiboux déposer des lettres ou des petits paquets à certains élèves. Et il pouvait arriver parfois, que durant la réception de courrier il y ait un peu d'animation. Je me souviens d'une fois, en première année, quelques jours avant les vacances de Noël, d'un élève qui avait reçu une beuglante. La grande salle était calme et le vacarme qu'avait fait la lettre avait surpris tout le monde. Et durant cette même année, un autre élève avait reçu le même genre de courrier. Sauf qu'il a longuement hésité avant de l'ouvrir. Très longuement. Au final, elle avait explosé et le pauvre avait été recouvert d'un étrange liquide et de pustule et par la suite, il avait été emmené en urgence à l'infirmerie. Il aurait dû l'ouvrir. Bref. Alors que j'étais en train de manger, j'avais pu voir trois petites lettres et un journal. Sur les lettres j'avais pu reconnaître l'écriture de ma mère sur l'une et sur l'autre, l'une de mes amies. Dans celle que ma mère m'avait envoyé - qui était accompagné du journal, parce qu'il fallait quand même que je me tienne au courant des infos du mondu moldu, avait-elle prétexté- elle me demanda si la rentrée s'était bien passé et d'autre chose banale et qu'aussi elle m'avait fait parvenir la lettre d'une amie, puisque c'était comme ça qu'on fonctionnait lorsqu'un des mes amis moldu voulait m'écrire. On donnait la lettre en question à ma mère et me la faisait parvenir en hiboux, puisque pour eux, j'étais dans un pensionnat loin d'Oxford. Quant à la troisième lettre, je ne reconnaissais pas l'écriture. C'est la première que j'avais ouverte. Un sourire se dessina, lorsque je vis ce qu'il y avait dans l'envellope – à part la lettre – un dessin. Le dessin d'Eytan. C'était donc lui qui m'avait envoyé ça. Je m'étais tournée vers la table des Poufsouffle pour lui faire un grand sourire. A la fin du repas, je m'étais dirigée vers la salle commune des Serdaigles pour pouvoir écrire la réponse à leur lettre. Quand c'était pour des amis, je ne répondais jamais à l'aide d'un parchemin et d'une plume. Cela aurait semblé trop louche. Alors depuis mon entrée à Poudlard, j'emmenais des feuilles normales et des crayons pour répondre d'une façon la plus moldue possible. Une fois les lettres fini, je m'étais dirigée vers la volière. En montant l'escalier, je prenais bien soin de me tenir à la rambarde. Il avait plu et le sol était glissant. Avec ma maladresse, un accident était bien vite arrivé. Enfin même si je me tenais pour ne pas tomber, je montais les escaliers assez vite. Une fois arrivée en haut, je vérifiais une dernière fois l'adresse des lettres, enfin j'avais mis la même adresse. J'avais la tête baissé et ne regardait pas vraiment ce qui se passait devant moi. J'aurais dû, puisque j'étais rentrée dans quelqu'un. « Oh désolé, je ne regardais pas où j'allais. » Je levais rapidement la tête et eut un sourire lorsque je vis la personne. Eytan.   « Ca va ? Je ne t'ai pas fait mal ? Au fait merci pour le dessin. C'est gentil. »

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La volière. J'avais attendu une bonne partie de l'après-midi pour pouvoir m'y rendre. Entre le journal et certains cours qui se déroulaient l'après-midi, je dirais même que j'avais attendu la fin d'après-midi pour pouvoir m'y rendre. Il avait certainement dû pleuvoir. Les marches étaient mouillées. Et par conséquent, elles pouvaient être très glissantes. Pour plus de sûrement, je m'étais accrochée à la rambarde. Enfin, était-ce vraiment sûr, alors que je grimpais les escaliers à toute vitesse. Avec ma maladresse, non pas vraiment. Enfin, c'est un seul morceau et sans glisser une seule fois que j'arrivais en haut de la volière. Et ça sans accident ! Du moins presque sans accident. Puisque j'avais malencontreusement bousculé quelqu'un. Je m'étais excusé en disant que je ne regardais pas où j'allais. Puis, j'ai relevé la tête et un sourire s'était dessiné. Eytan. Il semblait être surpris .Peut-être à cause de mes cheveux qui de jour au lendemain - et c'est le cas de le dire - était passé de roux à blond. « Oh ce n'est rien. On est quitte. » Il avait sourit et n'avait pas bégayé ou quelque chose dans ce genre. Cela serait-ce un nouveau progrès ? Oui, sans doute. Je l'avais ensuite remercié pour le dessin qu'il m'a envoyé. Je trouvais ça gentils de sa part. Au repas, lorsque je l'avais reçu, je m'étais tournée vers sa table, lui faisait un grand sourire, mais il ne m'avait pas vu. Je m'étais légèrement sentie idiote sur le coup. « Je t'en pris... » Mon sourire s'était légèrement agrandi, alors que je le fixais et qu'il faisait du même. J'avais l'impression qu'il voulait me dire quelque chose, mais qu'il restait bloqué, puisque durant quelques secondes il eut un petit silence. « Ta proposition pour m'aider en histoire de la magie ça tient toujours ?! » Je secouais légèrement la tête, comme pour me sortir de mes pensées. « Bien sûr qu'elle tient toujours ! » avais-je dit avec un grand sourire et peut-être un peu trop t'enthousiasme. S'il me l'avait proposé, c'était sûrement qu'il y avait une raison derrière tout ça, puisque la dernière fois que je l'avais vu et que je lui avais proposé, il n'était pas tellement emballé. Je regardais ce qu'il tenait dans ses mains. Un parchemin. Une lettre qu'il avait reçue ? Ou alors autre chose. « C'est le devoir que tu as rendu à Binns ? » C'était sans doute ça. Sinon, il ne m'aurait pas parlé de la proposition que je lui avais faite. J'avais pu rapidement remarquer la lettre qui était inscrite sur la feuille. D. Ca faisait mal. Je comprenais pourquoi, il me demandait de l'aide. Il y avait autre chose que je remarquais sur le parchemin. Des dessins. Il y en avait un peu partout sur le morceau que je pouvais voir. A vrai dire, il y avait plus de dessins que d'écritures. « Ce sont les dessins qu'il n'a pas aimé ? » dis-je avec un petit rire. Ce n'était pas pour se moquer de lui, loin de là. C'était plus une constatation qu'autre chose.

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Eytan tenait un parchemin dans sa main. Au départ je pensais qu'il s'agissait de ses dessins, mais il y avait un peu d'écriture. Et il venait juste de ma demander si je pouvais toujours l'aider pour le cours d'histoire de la magie. Et en faisant le rapprochement, je compris que ce qu'il tenait dans les mains était le devoir qu'il avait rendu à Binns. En rigolant, je lui avais demandé si c'était à cause des dessins que le professeur n'avait pas aimé son travail. « Euh non, il a aimé mais... pour lui c'est pas un complément de travail... » De nouveau, je m'étais mise à rire. Bon s'il avait aimé les dessins d'Eytan, c'était déjà ça. Après dire, que ça ne complètement pas le travail. Ce n'était pas comme s'il avait fait des dessins qui étaient hors sujet avec ce qui lui avait demandé. Il s'était mis à dérouler le parchemin. Ah oui, effectivement, il y avait largement plus de dessins que de choses écrites. Oh et puis, le sujet n'était pas sur la magie au temps des pharaons ? Eytan aurait bien pu lui dire qu'il avait fait son devoir comme à l'époque de l'Egypte ancienne. En hiéroglyphe. Bon, il aurait sans doute eu une retenu s'il avait dit ça. « C'est dommage. Dans les écoles moldus, dans certains devoirs, des schémas sont demandé en tant que complètement de travail. C'est mieux je trouve, ça aide à visualiser. » dis-je avec un léger sourire. Le nombre de fois j'avais du faire des croquis, des schéma et autres dessins en tout genre dans les copies de devoir moldu que je devais rendre pour les vacances - merci maman pour me faire travailler durant cette période où je suis censée ne rien faire - était impressionnant. Bon, ce n'était pas de grand chef d'œuvres, mais au moins c'étaient des genres de dessins. « Il m'a un peu menacé de me mettre en retenue pour au moins un semestre, tous les soirs et aussi de prévenir mes parents, que je n'aurai sans doute pas mon diplôme... Ou alors il m'a dit de trouver quelqu'un pour m'aider... » On venait tout juste de rentrer et on lui disait déjà ça. Je ne sais pas si les professeurs plaçaient la barre très haute ou si les menaces des fantômes étaient légèrement exagérées lorsqu'il lui a dit qu'il n'aurait sans doute pas son diplôme. Cela n'avait pas dû être agréable à entendre. « Et tu as pensé tout de suite à moi ? » dis-je avec un sourire. En même temps, je lui avais déjà proposé mon aide - bien qu'il l’a refusé ce jour-là - et je lui avais bien dit que ma proposition tenait toujours s'il en avait besoin. « En tout cas, je serais plus que ravie de t'aider. » J'avais toujours mon grand sourire affiché sur mon visage, tenant les lettres que je devais envoyer contre moi. « Il a ce pendant apprécié mon art créatif, du coup il m'a pas mis un T. » Le sourire que j'avais disparaissait petit à petit. D'accord, il avait vraiment besoin d'aide. « Oh et puis un D, ce n'est pas si grave que ça. On est qu'au début de l'année, tu as encore tout le temps pour rattraper ça. En tout cas, je ferais en sorte de tout faire pour que tu y arrives. » De nouveau, un sourire était apparu sur mon visage.

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Je m'étais remise à parler du monde moldu, lorsqu'il m'avait dit que Binns lui avait dit que ses dessins n’étaient pas un complément. Je devrais vraiment me mettre une sorte de filtre pour tout ce que je dis. Je devrais arrêter de parler du monde moldu. Enfin, là c'était juste pour donner un exemple. C'est vrai qu'on avait le droit de faire des dessins. Bon, c'étaient plus des schémas ou et des croquis que des dessins à proprement parlé. « … Des fois je me dis que limite les moldus ont plus de chance. » J'eus un petit sourire. Plus de chance, je ne sais pas. Enfin pour lui, c'était quelque chose de différent, donc sans doute mieux. L'herbe est toujours plus verte qu'ailleurs, c'est ce qu'on dit. Enfin ce n'était qu'une partie. Les moldus n'ont pas plus de chance que nous. « Il y a même un cours ne concernant que le dessin. » Mon sourire s'était légèrement agrandi. Bon, ce cours-là, on n’en avait pas durant toute la scolarité. Au pire, ça pouvait être une option. Et encore. « Enfin, il y a aussi des cours qui ne sont vraiment pas intéressant. » fis-je avec un léger soupir. Les Maths par exemple. L'horreur. Je préférais largement avoir une journée complète d'histoire de la magie qu'une heure de Maths durant la journée. Un grand sourire s'était dessiné sur mon visage lorsque je lui ai dit qu'il avait tout de suite pensé à moi pour l'aider en histoire de la magie. Peut-être que j'étais un peu trop enthousiaste lorsque je lui ai dit ça. Il s'était mis à rougir d'un coup. Ca le rendait encore plus mignon. « Bah....Euh... » Une fois de plus, mon sourire s'agrandissait. « C'est que... tu m'avais déjà proposé... » « Et je suis contente que tu t'es souvenu de ma proposition. » dis-je en ayant toujours un grand sourire. J’avais pris le parchemins des mains d'Eytan pour regarder un peu plus près son devoir. Au moins, les dessins n'étaient pas hors-sujet avec le travail demandé, c'était déjà ça. Je m'étais mise à lire son devoir. Binns avait peut-être été un peu sévère en lui mettant un D. Bon d'accord, dès fois les phrases d'Eytan n'avaient pas trop de sens à certains moments et les dessins n'arrangeaient pas vraiment le devoir vu comment ils étaient placés. Pourtant, ils auraient pu avoir une utilité dans ce devoir. Je levais la tête vers Eytan pour pouvoir le regarder. « Euh en fait... C'est que j'ai rien compris depuis l'an dernier et je pense que du coup... Je suis encore plus paumé cette année. » « C'est pas un problème, on reprendra à partir du programme de l'année dernière alors. » J'eus un petit sourire avant de lui tendre le bout de parchemins. Deux années de programmes en une année, cela devrait être faisable. Enfin, je pense. Surtout que les ASPIC ne seront que sur le programme de cette année. Je pense. Au pire, ça sera un résumé du programme de l'année dernière, ça devrait le faire aussi. Après qu'il eu repris son parchemin, je tenais les lettres contre moi, avec toujours un petit sourire en coin. « Oh... Je ne voulais pas te déranger... » Je mis quelques secondes à comprendre pourquoi il avait dit ça. Puis, je compris qu'il avait vu que je tenais les lettres. Une lettre normal pour le monde sorcier et une lettre normal pour le monde moldu. Je les regardais rapidement avant de porter mon regard à nouveau sur Eytan. « Tu ne me dérangeais pas. Si elles partent quelques minutes en retard ce n'est pas grave, c'est pas si urgent que ça. Juste une lettre pour ma mère et une amie. » dis-je avec un sourire, alors que lui semblait gêné. Il n'y avait pas de quoi pourtant.

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Les cours d'art plastique. En primaire, c'était un peu le cours qui servait d'extension à la récréation. On te laisse dessiner et pour ne pas trop baisser la moyenne, on nous mettait de bonnes notes. Oui, c'était un peu le cours inutile, mais la plupart des élèves l'aimaient bien puisqu'on pouvait exprimer toutes notre créativités. Ou presque. Quand j'avais évoqué ce cours que les moldus pouvaient avoir, je vis un peu d'envie sur le visage d'Eytan, ce qui me fit légèrement sourire. Comme quoi, il ne pouvait pas tout avoir dans le monde des sorciers. Puis, il s'est mis à rougir lorsque je lui ai dit qu'il avait tout de suite pensé à moi. A croire que je l'avais déstabilisé, puisqu'il s'était mis à bredouiller et me dire que comme je lui avais déjà proposé avant. Sa réponse m'avait fait souvenir. Parce que oui en quelque sorte, il a tout de suite pensé à moi pour ça. Oui, je lui avais déjà proposé, mais il aurait très bien pu ne pas s'en souvenir et penser à quelque d'autre. Ça m'avait fait plaisir. J'avais regardé rapidement le devoir du Poufsouffle. Bon, il y avait du bon dans son devoir. Aussi du mauvais, il y avait du bon. Il n'était pas si nul que ça. Et pourtant, il m'avait dit que déjà l'année dernière, c'était une matière assez difficile pour lui, qu'il n'avait rien compris et que par conséquent, cette année était vraiment plus difficile pour lui. Et c'était avec un sourire que je lui avais dit qu'on pouvait reprendre à partir du programme de l'année dernière. Cela devait être faisable. Enfin, si on le faisait en résumé. « Je n'ai pas envie d'être un boulet. » m'avait-il dit avec une grimace. Si j'avais accepté sa proposition pour l'aider, cela voulait dire qu'il n'était vraiment pas un boulet, bien au contraire. « Oh, mais tu n'es pas un boulet, ne t'inquiète pas. Et puis ça me fait plaisir de t'aider. » dis-je avec un grand sourire. Je lui avais redonné le parchemin pour ensuite serrer les lettres contre moi. En voyant ça, il s'était excusé de m'avoir dérangé. Ce n'était que quelques lettres à envoyer, il ne me dérangeait absolument pas. « Si tu n'es pas trop occupé, peut-être qu'on... pourrait commencer dans l'après-midi... » Mon sourire s'était agrandi. On aurait dit qu'il avait du mal à articuler, comme s'il était gêné de me demander ça. Il n'y avait pas quoi l'être pourtant. « ...Après si tu as autre chose à faire, je peux tout à fait comprendre. » Je fis non de la tête avant de le regarder avec un grand sourire. « Non, j'ai rien d'autre à faire. J'envoie juste mes lettres et on commence quand tu veux. » lui dis-je en montrant mes lettres. Et encore, je choisi un hibou, j'attache les lettres et en trente secondes, c'est terminé. « Faudrait que je réponde à mes parents, ça attendra bien. » Il s'était tourné vers les hiboux qui se trouvaient dans la volière. Il était peut-être de profil, mais je le voyais rougir, ce qui me faisait sourire. « Si tu veux on peut même commencer après que j'ai envoyé les lettres. »

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En lui redonnant le parchemin, je lui avais dit qu'il n'était en aucun cas un boulet et que j'étais ravie de l'aider. C'était la vérité. Pour je ne sais quelle raison, j'étais vraiment ravie de l'aider. Peut-être que comme ça, j'allais apprendre à le connaître un peu plus. « Merci beaucoup. » Il avait souri, j'avais fait la même chose en tenant les lettres que je devais envoyer. Il s'était excusé de m'avoir déranger, ce qui n'était pas le cas. Il m'avait ensuite proposé que si je le voulais, je pouvais commencer à l'aider, juste après avoir envoyer mes lettres. Chose que j'ai accepté avec plaisir. « Je vais t'attendre dans les escaliers. » J’acquiesçais légèrement la tête, me mettant sur le côté pour pouvoir le laisser passer. « D'accord j'arrive dans moins dans deux minutes. » lui avais-je dit avec un sourire. Alors qu'il descendait les escaliers, je m'avançais à l'intérieur de la volière, me dirigeait vers l'un des volatiles. J'accrochais les lettres à l'une de ses pattes et il s'était envolé. J'espérais juste que je n'avais pas choisi l'un des hiboux qui se perdait sans arrêt. Cela m'était arrivée une fois en troisième année. Ma mère s'était inquiétée de ne pas avoir de mes nouvelles durant plusieurs semaines. L'hibou s'était perdu durant le trajet. Ou alors il avait fait un grand détour. Une fois fini, je me dirigeais vers les escaliers où Eytan m'attendait. Je me trouvais derrière lui lorsqu'il se releva, manquant de tomber. Un vrai danger ces escaliers lorsqu'ils étaient mouillés.  « Tu as fini ? » Je fis oui de la tête rapidement avec un petit sourire. « Si tu veux en échanges, je pourrais t'aider en potions... Je te propose pas la métamorphose. » J'eus un petit rire, avant d''avoir un énorme sourire. « Je veux bien pour les potions. L'année dernière, je me débrouillais bien. Mais on  dirait que Rogue a triplé le niveau de difficulté pour son plus grand plaisir : nous voir souffrir. » fis-je dans un léger sourire. Il était bien connu que Rogue n'était pas le professeur le plus sympathique de Poudlard. Mais à croire que son petit plaisir était vraiment de faire souffrir les élèves qui n'étaient pas de Serpentard. « C'est énorme. » Je regardais Eytan avec un grand sourire. Il regardait mes cheveux. La dernière fois qu'il m'avait vu, j'étais rousse. Et là, je suis blonde. Il avait dû être surpris en me voyant. « Ouais, c'est assez cool comme truc. » J'avais toujours un énorme sourire sur le visage. Être métamorphomage, c'est le seul truc bien que mon père l’ai laissé. Enfin, d'après ma mère, il l'était aussi. « Un jour, je me suis réveillée avec les cheveux complètement rose. Et on arrivait pas à ce que j'ai de nouveau ma couleur de cheveux normale. Durant quasiment une semaine, je n'étais pas allée à l'école. » Je rigolais à nouveau. Je descendis quelques marches pour pouvoir être à ses côtés, sauf que j'ai failli glisser. Et je me suis rattrapée à la première chose – ou plutôt personne. Eytan. Heureusement cette fois-ci, nous n'étions pas tombé ensemble. Sinon la chute aurait fait légèrement plus mal que celle du parc.

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Je descendais les escaliers avec prudence, me tenant à la rambarde. Les marches étaient encore mouillée et vu mon adresse légendaire, il ne serait pas étonnant que je tombe. Et franchement tomber dans les escaliers de la volière est certainement la dernière chose que j'avais envie de faire. J'étais arrivée près d'Eytan, qui en se relevant, failli tomber. Ses escaliers étaient un vrai danger public lorsque les marches étaient mouillées ou alors qu'il y avait un peu de neige. C'est-à-dire presque tout le temps. C'est étonnant qu'il n'y ait pas eu encore de gros accident à cause de cette endroit. Il m'avait ensuite proposé son aide pour m'aider en potion. C'était gentil de sa part. J'avais accepté la proposition, surtout que je sentais que l'année en potion allait être vraiment un cauchemar. Déjà à cause de Rogue qui a fait exprès d'augmenter considérablement la difficulté, mais surtout à cause de mon niveau. Bon ce n'était pas la matière où j'étais le moins douée – là c'était la divination, en plus de ne pas aimer cette matière, j'étais plus que nul, c'était un véritable miracle d'avoir eu un Acceptable à cette matière. Mais surtout, si je ne suis pas douée dans cette matière, c'est que je n'arrêtais pas de me dire que les potions c'était un peu l'équivalent de la chimie. Sachant que je suis vraiment nulle dans cette matière, je savais que le cours de potion allait être plus que difficile. « Oui, je crois qu'il l'a fait exprès, mais dommage pour lui, je n'ai pas décroché et je sais pertinemment qu'il en a marre de me mettre des bonnes notes. Je pourrais t'aider avec plaisir. » Je crois bien que c'était la première fois que je l'entendis dire une phrase sans paraître gêné ou bafouiller. Je le regardais avec un sourire en coin. « ...Si tu veux... Quand on devra se mettre par deux... On pourrait se mettre ensemble. » Il avait rougi légèrement. Je continuais de le regarder avec un grand sourire. « Ouais, c'est une bonne idée ! » dis-je avec un peu trop d'enthousiasme. Pourquoi d'ailleurs. Il m'avait juste proposé d'être son binôme en potion. Rien de plus. Il avait regardé mes cheveux avant de dire que c'était énorme. J'avais ri légèrement avant de lui dire qu'une fois, j'avais loupé une semaine d'école parce que mes cheveux était devenu rose et qu'il avait été quasiment impossible de rechanger ma couleur de cheveux. J'avais ri à ce moment-là, je voulais aller à l'école avec cette couleur de cheveux, mais ma mère avait trop peur que cela se remette à changer d'un seul coup. Puis, j'ai glissé alors que je voulais me mettre à côté de lui. Je m'étais rattrapée à lui, alors que lui s'était rattrapé au mur. Je me retrouvais collé contre lui, le regardant droit dans les yeux. « Tu ne t'es pas fais mal ? » Il m'a fallu quelques secondes pour que je puisse me rendre compte de ce qu'il avait dit. Je fis non dans la tête. « Ça va, je ne me suis pas fait mal. » Je m'étais reculé doucement et eu un léger sourire. « J'ai l'impression d'être incroyablement maladroite ces derniers-temps » dis-je avec un petit rire. A vrai dire, j'ai surtout l'impression d'être maladroite quand j'étais avec lui.